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Léon XIV, premier pape américain : «Trump et Vance risquent d'être déçus», analyse Bernard Lecomte

Ophélie Artaud . 1 min
Pierre de Vilno

Europe 1 Soir

Pierre de Vilno

À l'issue d'un conclave de 24 heures, le cardinal américain Robert Francis Prevost a finalement été élu pape et prend le nom de Léon XIV. Il est le premier souverain pontife américain. "Une double surprise", analyse le journaliste Bernard Lecomte au micro d'Europe 1, qui considère qu'il devrait "incarner la mondialisation de l'Église".

Il est le premier pape américain de l'Histoire. Ce jeudi, le cardinal Robert Francis Prevost, 69 ans, a été élu souverain pontife à l'issue d'un conclave de 24 heures et prend le nom de Léon XIV. Pour le journaliste et écrivain Bernard Lecomte, il s'agit d'une "double surprise". Déjà, parce que le conclave a été rapide : "avec 133 électeurs, et une majorité de 89, ce n'était pas joué, mais c'est un bon signe", analyse le journaliste au micro d'Europe 1.

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Mais c'est surtout la nationalité du nouveau pape qui était inattendue. "C'est la première fois de l'Histoire, et à l'époque où toute la papauté est en train de basculer de sa vieille Europe jusque dans l'hémisphère sud, voilà qu'un pape américain va incarner la mondialisation de l'Église", détaille Bernard Lecomte.

"Un pape plus mondial que spécifiquement américain"

Selon lui, Léon XIV devrait être un souverain pontife progressiste : "Il a choisi de s'appeler Léon XIV, donc il s'inscrit dans l'héritage de Léon XIII, qui a été le pape le plus progressiste des temps modernes", attaché à la République. "L'héritage de Léon XIII est à la fois progressiste et moderniste", insiste le journaliste.

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Dès l'annonce de son élection, le président américain Donald Trump a félicité le nouveau pape, considérant que sa nomination est "un grand honneur" pour les États-Unis. Pour autant, d'après Bernard Lecomte, Léon XIV ne mettra pas en avant ses racines américaines : "Il faut s'attendre à ce que ce pape soit plus mondial que spécifiquement américain, n'en déplaise à Monsieur Trump et Monsieur Vance, qui risquent d'être déçus dans cette affaire. La dernière photo du pape François avec Monsieur Vance illustrait bien les deux Églises à concilier dans l'avenir", conclut-il au micro d'Europe 1.