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Léon XIV : la classe politique française majoritairement satisfaite de l'élection du nouveau Saint-Père

Alexis Delafontaine . 1 min

L’élection du pape Léon XIV a suscité des réactions variées au sein de la classe politique française. Si Emmanuel Macron et Marine Le Pen saluent l’élection d’un pontife porteur de paix, certains à gauche, comme Marine Tondelier, regrettent le fait que cela invisibilise ce qu'il se passe actuellement à Gaza.

L’élection du pape Léon XIV a suscité une vive réaction au sein de la classe politique française, où la parole du nouveau souverain pontife est perçue comme un élément clé de la diplomatie mondiale. Dans un contexte mondial troublé par les guerres, notamment en Ukraine et au Proche-Orient, les déclarations du pape, prônant la paix et la réconciliation, ont résonné particulièrement.

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Le président Emmanuel Macron a été l’un des premiers à saluer l’élection de Léon XIV, déclarant : "Que ce nouveau pontificat soit porteur de paix et d’espérance". Il a souligné l'importance de la parole papale pour pacifier les conflits internationaux. Le président de la République a également adressé un message de fraternité aux catholiques français et à ceux du monde entier.

De son côté, Marine Le Pen a exprimé un soutien similaire, espérant que sa parole et son influence portent haut cette ambition comme le fit Jean-Paul II. Le Premier ministre François Bayrou a également salué ce "nouveau pontificat prometteur" en évoquant la symbolique de la figure du pape Léon. "En choisissant le nom de Léon, pape des pauvres et des ouvriers, c'est une espérance qui traverse les frontières", a ajouté le Premier ministre. Il a évidemment partagé sa fierté de voir un pape américain aux origines françaises.

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Marine Tondelier en colère

Cependant, cette unanimité n’a pas été partagée par la gauche. Marine Tondelier, leader des écologistes, a exprimé sa colère, estimant que l’élection du pape, bien qu’importante, risquait de détourner l’attention des urgences géopolitiques, notamment la situation à Gaza. Elle a critiqué ce qui lui semble une focalisation excessive sur le pape, au détriment des crises humanitaires de grande ampleur. Ses propos ont suscité une vive réaction de la classe politique.